jeudi 25 septembre 2014

L'Armorial de Jehan de Saintré - le "gotha" en 1456 (6)

Fin de l'édition de l'armorial tiré de Jehan de Saintré, roman écrit par Antoine de La Salle. Après la Bretagne, l'Artois et la Bourgogne, nous allons terminer par la Lorraine, le Barrois et le Dauphiné.
     Cette dernière partie récapitule la liste des patronymes rencontrés (voir en fin de billet).
     Pour la présentation du roman et de son contexte, voir le premier billet sur l'armorial (ici). Les illustrations sont tirées autant que possible de l'Armorial Le Blancq (LBQ, voir ci-dessous).
Duché de Bar, LBQ f°44v (©BNF)

jeudi 6 mars 2014

L'hermine et le vair en héraldique

Les fourrures sont une catégorie importante de "couleurs" en héraldique.
     Elles ne sont perçues en héraldique ni comme une combinaison de blanc avec des mouchetures noires (l'hermine), ni comme une alternance de cloches bleues et blanches (le vair), mais comme des "couleurs à part entière" que l'on peut associer soit avec les métaux (or, argent), soit avec les émaux (gueules, azur, sinople, sable ou pourpre), constituant ce qui peut être interprété comme des "champs factices".
     Appelées également pannes ou pennes autrefois, les fourrures comprenaient alors aussi le sable (nom héraldique de la zibeline) et fort probablement le gueules (nom donné à la fourrure prise au niveau du cou, sous la gueule des animaux, fourrure recherchée et teinte en rouge de surcroît).
     L'hermine et le vair présentent une grande diversité dans leurs variantes. Si certaines sont fort rares, d'autres sont plus faciles à rencontrer.
     L'hermine et le vair avaient déjà été présentés rapidement dans le billet sur Les Couleurs en héraldique.
«d'hermine plain», armes de Bretagne, probablement celles du duc François II,
père d'Anne de Bretagne (château des ducs de Bretagne, Nantes ; photo ©AnneBhD)