dimanche 31 mars 2013

Les éléments naturels en héraldique

"Dans les images du Moyen Âge, l’eau est rarement bleue. 
Elle est au contraire presque toujours verte […] 
L’eau étant un des quatre éléments […], est donc verte, 
l’air bleu, la terre noire et le feu rouge.
(Michel Pastoureau, Traité d'héraldique, 1997, 3e éd.)

     Parmi les éléments naturels utilisés comme figures en héraldique, nous présenterons les figures selon l’ordre des quatre éléments, et nous leur ajouterons les corps célestes.
     Seule l'étoile est courante dès le début du Moyen Âge. Au niveau statistique, c’est la figure la plus fréquente après le lion, que ce soit comme figure principale, secondaire ou encore sous forme de brisure. Les autres figures, rares, apparaissent progressivement et surtout à la fin du Moyen Âge.
-- "d’azur étoilé d’or, à la bande du même",
non identifié, Biccherne 1445, 3 (d'après Boos 327)
     Si l'on regarde quels termes existaient en ancien français (G. Brault, Early Blazon), on trouve les appellations (ANCIEN FRANÇAIS / français / English) et les illustrations suivantes :
-- Champs ou champs factices / Fields
     ONDÉ DE... ET DE... / fascé-ondé / barry undy (fig. 7)
     ONDÉ DE LONG DE... ET DE... / palé-ondé / paly undy (fig. 20)
     ROUELÉ DE... ET DE... / gouffre ou vires / Concentric rings of alternating tinctures covering the whole field (fig. 11)
-- Semés / Semy and decorative patterns
     OD LES CROISSANZ / semé de croissants / semy of crescents (fig. 34)
     GOUTÉ  DE... ET DE... / goutté / semy of drops (fig. 37)
          GOUTE / larme / one of the drops of a goutté pattern
     A MOLETES SEMÉ ou ESTELÉ / semé d'étoiles ou étoilé / semy of mullets (fig. 45)
     ESTENCELÉ / semé d'étoiles ou étoilé / semy of sparks (fig. 48)
-- Figures célestes & autres / Celestial objects & other charges
     TENEBRES / nuages / clouds (sans illustration)
     CROISSANT / croissant / crescent (fig. 234)
     ESTOILE / étoile / star, estoile, mullet, rowel (fig. 225)
          MOLETE PERCIEE / molette / pierced mullet (fig. 226)
          ESTENCELE ou TENCELE / petite étoile / small mullet (fig. 48)
     RAI DE SOLEIL ou ROUELE / soleil / sun in his splendour ["The human features sometimes given to this charge are a late-fifteenth- or early-sixteenth-century innovation" (p. 267)] (fig. 227)
     MOTE ou PUI / mont ou terrasse / mount, hillock (fig. 141)

     Nous poursuivrons avec les différents termes ayant existé depuis lors. Nous n’avons illustré ci-dessous que les figures usitées (en gras bleu). Nous nous contenterons de citer les autres figures, exceptionnelles ou théoriques (en gras seulement).

• Les quatre éléments
1. La terre est souvent noire
     Le monde ou globe impérial est dit cerclé d’un listel en fasce, cintré d'un demi-pal sur l’hémisphère supérieur et croisé car surmonté d'une croix. Il fait partie des symboles de puissance (empire terrestre ou céleste – c’est-à-dire religieux).
-- "d’azur à trois mondes d’or, cintrés et croisés d’argent, accompagnés de trois larmes mal-ordonnées du même", Palierne de Chassenay, chapelle du château des Gouttes, Allier (d'après Boos 393)
-- "d’azur à trois mondes d’or, croisés d’argent", Jacques Paut, REV f°60 (=163) (©BNF)
-- Exemple de monde d'or, accompagnant les armes du
comte palatin de l'Empire germanique, ms.fr. 5233, f°38v (©BNF)
     Un endroit plan est appelé terrasse (souvent délimité par une ligne sinueuse ou courbe) ou tertre. Délimité par un trait droit, il prend le nom de champagne ou, plus fin, de plaine. Un arbre sur une terrasse sera dit terrassé (ce qu'on évite de blasonner pour un animal ou pour un être humain).
-- "d’or à la poule de sable sur un tertre de sinople", Henneberg, BEL f°31r6 (©BNF) (AP)
 [la poule n'a pas été entièrement peinte en noir, peut-être pour ne pas recouvrir le dessin des plumes]
-- "de gueules au croissant versé d’argent, à la champagne du même", Antoine de Luna, BEL f°7v21 (©BNF) (AP)
-- "d’azur à la colombe d’argent, la tête contournée, tenant dans son bec un rameau d’olivier de sinople, posée sur un mont à trois coupeaux d’argent mouvant d’une champagne de sinople chargée d’une mer d’azur",
Pie XII Pacelli, 1939-1958 (d'après Boos 687)
-- "d’azur à une tente d’argent, ouverte de sable, doublée et girouettée d’or, sur une plaine de sinople",
Joris Hütte von Heusbach, Vienne, Cod. 3297, f°22v, 18 (d'après Boos 955)
     Le rocher, la montagne ou le mont sont représentés sous la forme d’un ou plusieurs meulons, dits coupeaux.
-- "de gueules à une pointe d’argent mouvant de deux coupeaux du même", Tannberg, ETO f°19v, 14 (©BNF)
-- "de gueules au mont alésé de trois coupeaux d’argent, sommé d’une étoile à huit rais du même",
Giovanni di Savino Savini, Biccherne 1467, 5 (d'après Boos 886)
-- "d’argent au mont alésé de dix coupeaux de sable", Schwarzenberg, ZUR 466 (d'après Boos 885) (AP)
-- "d’or au puy* d’azur, chargé de deux pals ondés d’argent", Sarriera, Tamburini Tol. f°20, 10 (d'après Boos 888)
-- "d’azur à une amphiptère d’or essorante entre deux montagnes d’argent",
Luis de Camoens (1524/5-1580), poète portugais (d'après Boos 612)
*puy = nom donné à un mont surmonté d'une fleur de lis issante, spécifique au sud de la France et à l'Espagne. [terme bien proche du pui de l'ancien français].
     Les quelques rares minéraux, pierres ou pierres précieuses peuvent être présentés ici.
-- d'or semé de pavés (alias diamants) d'argent (alias au naturel), au chef de sable", Dosse, ETO Autriche, f°19r (©BNF)
-- "d'azur à l’escarboucle de gueules, rayonnante d’or", Gaillac, Capitouls 1295 (d'après Boos 362)
-- "d'argent au lion de gueules lampassé d'azur, à l'escarboucle d'or brochante et chargée en cœur
d'une quartefeuille d'azur", Beaumont, ETO, France, f°54r (©BNF)
-- "de sinople à trois bagues d’or, la pierre de gueules", Heyrekke, BEL f°49v14 (©BNF)
2. L’eau est parfois verte
     Le terme ondé décrit tout élément correspondant au motif de l’eau. Une fasce ou une bande ondée permet de représenter une rivière. On dit fascé-ondé lorsque le motif remplit entièrement l’écu.
-- "de gueules à une bande ondée d’argent surmontée d’une croisette alésée du même",
 Srzeniawa, ETO Pologne f°120v (©BNF)
-- "de sinople à une rivière d’argent en bande", Georges Durivault (d'après Boos 890) (AP)
-- "fascé-ondé d’argent et de gueules, la première fasce de gueules chargée d’un lionceau d’or",
Pierre de Chamigny de Sautour, CAM f°86r (=680) (©BNF)
     Un pal ondé donne le motif du palé-ondé (AF ondé de long)
     La mer est représentée par un fascé-ondé (pour évoquer les vagues), mouvant de la pointe. La mer est agitée lorsque l’ombre des ondes (vagues) est d’un émail différent.
-- "d’or à la sirène au naturel sur une mer du même, accostée de cierges d’or, allumés de gueules",
Bértiz, Libro de Navarra 43 (d'après Boos 597)
-- d’or à une mer d’azur, agitée d’argent", Mariño, Galice (d'après Boos 891) (AP)
-- "de sable à la mer ondée d’argent et d’azur, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or",
Jean de Marignac, Capitouls 1411, 5 (d'après Boos 892) (AP)
-- "d’or à la nef de sable, les voiles ferlées d’argent, pavillonnée d’argent, soutenant
deux corbeaux de sable affrontés, et voguant sur une mer de sinople chargée de trois burèles ondées d’argent",
Lisbonne, capitale du Portugal (d'après Boos 1063)
     La fontaine héraldique est vue du dessus et correspond à un besant fascé-ondé d’argent et d’azur (ou d’argent et de sinople), figure spécifique à l'Angleterre. La fontaine ordinaire est représentée au naturel.
-- "Sable, a bend or, between six fountains proper [de sable à la bande d’or accompagnée de six fontaines héraldiques]", John Sturton, Rôle du siège de Rouen, 1418 (d'après Boos 337)
-- "Argent, three roundles barry wavy of six argent and vert", Themilton, d'après PARK [sous Fountain]
-- "de sable à la fontaine d’argent, jaillissante d’azur, accompagnée de trois croissants d’or",
Jean Des Fontaines, REV f°380 (=610) (©BNF)
     Les gouttes d’eau, appelées larmes peuvent remplir le champ sous forme d'un semé de n’importe quelle couleur, ce qu'on appelle goutté (cf. le billet sur "Des larmes et des gouttes").

3. L’air n'est pas toujours bleu 
     Les rares figures évoquant l'air nous viennent de l’Antiquité. C’est l’Aquilon ou Eole, à visage humain, souvent enfantin, soufflant de l'air avec force. C’est la représentation du vent (ou Borée). C’est une figure peu fréquente en Europe, inconnue en Angleterre. On trouve encore l'Alizée, en armes parlantes en Italie.
     Le tranché-enté ou tranché-nébulé désigne un tranché-ondé dont la courbe est très accentuée (avec une forme qui rappelle celle des nuages). Les nuées servent souvent à masquer la naissance d'un bras, d'une tête... semblant ainsi surgir de nulle part.
-- "de gueules à un vent (Borée) au naturel, soufflant sur une tige de lis de jardin du même,
fleuri de trois pièces, terrassé de sinople, au chef d’argent chargé de trois étoiles à huit rais d’or",
Pie VI Braschi (1775-1799) (d'après Boos 883)
"d'azur à un vent (Zéphyr) soufflant au naturel, issant d'une nuée en pointe,
surmonté d'une étoile à huit rais d'or en chef à dextre", Zeffiro, Insignia ... III. Insignia nobilium urbis Romae
praecipuorum item Viterbiensium
- BSB Cod.icon. 268, f°112r (©BSB) (AP)
-- "tranché-enté (ou tranché-nébulé) d’argent et d’azur", Diessen, ZUR 532 (d'après Boos 715)
-- "d’argent au dextrochère de gueules, mouvant d’une nuée au naturel, la main de carnation,
tenant une épée d’argent, garnie d’or", Galgano di Cenni, Biccherne 1474, 12 (d'après Boos 879)
4. Le feu est toujours rouge
     Le feu est représenté sous forme de flammes rouges, utilisées seules ou, plus souvent, accompagnant des figures : par exemple, une montagne enflammée, ou montagne ardente, est un volcan.
-- "coupé d’argent et d’azur, à une flamme de gueules brochant sur le tout",
Alexandre Curtio, Biccherne (Gabella) 1552, 3 (d'après Boos 882)
-- "Or, a mountain [couped in base] azure inflamed in several placed proper [d’or au mont d'azur,
enflammé de gueules]", Mac Leod, sgr de Lewis, BER f°158v (=1320) (©BNF)
-- "d’azur à la nef d’or enflammée de gueules, à la bordure denticulée d’or",
Jean Flamenc, Capitouls 1393, 1 (d'après Boos 1069) (AP)
-- "coupé d’argent et de gueules, au falot d’argent, enflammé de gueules, brochant sur le tout",
Pernumia, Padoue (d'après Boos 1070)

     Dans les armes offensives, on trouve le pot à feu et la grenade (de guerre), deux engins explosifs contenus dans des récipients en terre cuite, avec des flammes dessinées et souvent blasonnées.
-- "d’argent au chevron d’azur accompagné de trois pots à feu au naturel",
Walter Fursdon, Shirley Roll (d'après Boos 943) (AP?)
-- "un pot à feu (devise du duc de Bourbon Charles Ier)", REV p. 33 (d'après Boos 942)
--"d’or au chevron de sable accompagné de trois grenades (ou grenades de guerre) du même,
allumées de gueules", Heinricher, Fribourg (d'après Boos 944)
   Un pal flamboyant prend la forme d'une flamme alors qu'on garde le terme enflammé pour une figure d'où s'échappent des flammes. Nous avons ci-dessous (Brennberg) la combinaison d'un mont et de pals flamboyants aboutissant à la représentation stylisée d'un volcan.
-- "d’argent au mont de sinople surmonté de trois pals flamboyants de gueules",
Brennberg, Bavière, SCB bild.404 (©BSB) (AP)
-- "d’or au brandon de sable, enflammé de gueules, posé en pal sur un mont de trois coupeaux de sinople,
accosté de deux molettes de gueules", armes Graffenried gravées par P. Boesch n°156 (d'après Boos 1049)
-- "d’argent au flambeau d’or, allumé (ou enflammé) de gueules", Fackelstein, ZUR 447 (d'après Boos 1047)
     Certains attributs des animaux fantastiques peuvent être des flammes. Elle portent des noms spécifiques en langue du blason : patience pour la salamandre et immortalité pour le phénix (cf. billet sur "Attributs et Bestiaires").
-- "d’or à la salamandre de sable, dans sa patience de gueules", Guillier de Kerfily, Bretagne (d'après Boos 644)
-- "d’azur au phénix d’argent, dans son immortalité de gueules, fixant un soleil d’or,
placé en chef à dextre", Amadori, Bologne (d'après Boos 643)

• Les astres sont généralement d’or, sauf la lune qui est souvent d’argent
     Le soleil est souvent d’or, en figure unique, sous la forme d'un globe avec des traits humains (en héraldique : figuré) et comportant souvent un nombre pair de rais – habituellement seize –, alternativement droits et ondulés. Il peut être dit levant ou couchant, selon la partie qui apparaît ou disparaît sur le bord de l'écu [ces termes sont tirés des traités ; il est préférable de décrire "soleil naissant du quartier dextre / du flanc senestre..."]. L'ombre de soleil est le nom que l'on donnait au soleil lorsque son émail n’était pas d’or. (ex. "d’or, à l’ombre de soleil d’azur", Dupont,  Languedoc, dans PARK). Le soleil est décrit éclipsé ou éteint lorsqu’il ne laisse pas apparaître de traits humains [autres appellations elles-aussi tirées des traités, car le soleil n'est quasiment plus représenté figuré actuellement, alors que c'était encore le cas dans les armoriaux ci-dessous].
-- [aux 1 et 4 d'un écartelé] "d'azur au soleil d'or, sur un mont de sable",
Graff zu Lunnenperg, Cod. Sang. 1084, bild. 234 (©St. Gallen, Stiftsbibliothek)
-- "de gueules à un soleil d'or accompagné de trois poires de sinople, au chef d'or à l'aigle de gueules,
membrée d'or", Mathieu Langus, Insignia pontificum Romanorum et cardinalium II.
Insignia ab Urbano VI ad Robertum de Nobilibus cardinalem
- BSB Cod.icon. 267, f°234r (©BSB)
-- "d'azur à un soleil entouré de sept étoiles, le tout d'or", Philargi (pape Alexandre V?),
Insignia pontificum Romanorum et cardinalium II. Insignia ab Urbano VI ad Robertum
de Nobilibus cardinalem
- BSB Cod.icon. 267, f°59r (©BSB)
     Quand elle est en forme de globe, la lune peut être d’argent. Elle est alors figurée et comporte anciennement un croissant.
-- "de gueules à la lune d’argent, son croissant d’or, entourée de rinceaux de vigne de sinople, fruités d’azur",
Guillaume Davit, Capitouls 1438, 5 (d'après Boos 870)
-- "d’azur à la fasce d’argent accompagnée en chef d’une lune à dextre et d’une étoile à huit rais à senestre,
le tout d'or", Stein, ZUR 400 (d'après Boos 870)
     Le croissant est un emblème mentionné comme ayant été emprunté à l’Orient, à cause des Croisades –c’était effectivement l'emblème de l'Empire ottoman–, alors que cette figure existait déjà dans les figures héraldiques ou préhéraldiques. Le croissant de lune peut revêtir n’importe quel émail. Sa position naturelle est avec les pointes tournées vers le chef. Pour décrire les autres positions, on dira qu’il est : renversé, tourné ou contourné. Il porte parfois des traits humains : il est dit alors figuré. Il peut être utilisé comme brisure.
-- "d'or au croissant de sable", Sigmund Stockhorner auf Stockern, ETO Autriche f°18v (©BNF)
-- "de gueules à la fasce d'argent accompagnée de trois croissants versés du même",
Fürmion, ETO Autriche f°20v (©BNF)
-- "Azure, an increscent [i.e. a moon increscent] or" [d’azur au croissant tourné d'ort], Balswill (d'après Parker)
--"d’azur à trois croissants contournés d’argent",
Savelnheim, BEL f°58r10 (©BNF) [remplissage de l'azur non terminé]
     Le lunel est la composition de 4 croissants réunis par leurs pointes, figure spécifique à la péninsule ibérique.
-- "de gueules à un lunel d'argent",
Sousa, Portugal (d'après Boos 355)
     En France et en Angleterre, l’étoile est souvent à cinq rais dont celui du dessus est tourné vers le chef. Ailleurs, comme c'est le cas dans le monde germanique, on trouve plus fréquemment l’étoile à six rais. On blasonne le nombre de rais quand il est supérieur à six (cf. le billet sur "L'étoile des princes des Baux de Provence"). L'étoile sous forme multiple donne le semé d’étoiles ou le champ étoilé. L’étoile apparaît parfois comme rayonnante.
-- "d’azur à la fasce d’argent accompagnée de trois étoiles d’or,
Henri Gessler, maître d’hôtel du duc d’Autriche, 1408, BEL f°67r5 (©BNF)
-- "d’or à l’étoile à huit rais de gueules, au lambel d’azur",
Gelis Van Cralingen, Vienne, Cod. 3297, f° 16v, 15 (d'après Boos 358)
-- "écartelé, aux 1 et 4, d’or à trois chabots de gueules (Chabot) ; au 2, d’argent au lion à la queue fourchue de gueules,
couronné d’azur (Luxembourg) ; au 3, de gueules à l’étoile à seize rais d’argent (Des Baux)",
Philippe Chabot de Brion, amiral de France, 1526-1544 (d'après Boos 1073)
-- "de sable à l’étoile à huit rais rayonnante d’argent", Ingilby, Lincolnshire (d'après Boos 873)
     On appelle étoile caudée une étoile dont un rai est plus long que les autres. La comète possède huit rais dont l’un a trois fois la largeur des autres. Elle peut aussi être représentée de manière moderne.
     Le pentalpha est une étoile vidée et entravaillée. Dans les armes modernes, on peut même trouver des constellations.
-- "de gueules à l’étoile à huit rais d’or, caudée en pal (ou comète)",
Rosso, prince de Cerami, Catane, Palerme (d'après Boos 874)
-- "d’azur au pin (alias cyprès) terrassé de sinople, accosté de deux fleurs de lis d’argent
et accompagné en chef à dextre d’une comète posée en bande ; à la fasce d’argent brochant sur le tout",
Léon XIII Pecci, 1878-1903 (d'après Boos 875)
-- "de gueules au pentalpha renversé d’argent', Degelin von Wangen, Siebmacher, p. 119 (d'après Boos 411)
-- "d'azur à la constellation de la Grande Ourse en bande d'argent", Richard Wagner (1813-1883) (d'après Boos 878)

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