vendredi 31 août 2012

La seigneurie de Til-Châtel ou Trichâtel

Le nom de la seigneurie de Til-Châtel a existé sous différentes graphies selon les époques : Tilicastro à l’origine, puis Tylicastrum, Tilchastel ou Thilchastel, Trichastel ou Triechastel, Trichâteau ou Tréchâteau ou Trichâtel, Mont-sur-Tille pendant la période révolutionnaire, et enfin Til-Châtel depuis 1860.
   On trouve encore une autre variante : Johanz, sires de Tile Chastial pour Jean de Til-Châtel dans un acte daté de septembre 1265 (voir ci-après).
"d'or à la clef de gueules",
Guy III, sgr de Til-Châtel (†1299), LBR 445 (©AN)
N.B. La famille de Til-Châtel est celle pour laquelle j'ai eu le plus de difficultés à trouver des illustrations contemporaines car le premier sceau connu date de 1248 et le dernier porteur du nom disparut en 1299.

mardi 21 août 2012

Autour de dens, -tis en langue du blason

Quel est le lien entre dance, endenté, denticulé, denté et dentelé ?
   Ces termes ont tous une étymologie commune. Ils proviennent de dens, dentis qui en latin signifiait "dent".
   Ils peuvent être divisés en deux groupes : ceux qui sont "avec des dents" : denté, denticulé, et ceux qui sont "en forme de dent" : dentelé, dance & denché, endenté.
Champ sémantique de dens, -tis "dent" en langue du blason (©AnneBhD)

vendredi 17 août 2012

La famille Holstein-Schaumburg

L’histoire de la feuille d’ortie des Holstein est caractéristique des armes "emblèmes" de familles très connues. À toutes les époques, les auteurs ont voulu expliquer son origine et sa figuration héraldique. Le motif, une simple bordure à l'origine, a évolué en une figure complexe dont l'illustration qui suit est un bien bel exemple.
Armes Holstein, église de Jetenbuch (Siebmacher, 1909)

samedi 4 août 2012

"plain" et "plein" en langue du blason

Plain et plein sont deux déterminants qualifiant l’écu.
   Plain (< lat. planus "plan") signifie que l’écu est d’une couleur unie, sans aucune figure.
   Plein (< lat. plenus "plein") indique que l’écu correspond aux armoiries d’un “chef d’armes”, c’est-à-dire l’aîné de la branche aînée et que ces armes ne comprennent aucune brisure, aucune marque de cadet (Cf. le billet sur Les brisures).